One day, I'll have an answer

J'écris, tout ces mots. Je pense, tout ces mots. Et Dieu seul, sait que j'en ai encore des mots à écrire.

J'écris, sans jamais vraiment avoir de fin. Mes mots sont loin d'être à la hauteur de mes sentiments pour toi, mais ils décrivent comme ils peuvent, aux plus proches de ce que je ressens. 

Mais la raison pour laquelle, j'écris tout ces mots restent flou, comme le brouillard qu'il y a dans ma vie. Est-ce que j'écris tout ça pour me libérer? Probablement, alors oui s'aide, ça me permet de m'évader. Je peux écrire sans fin tout ce que je veux que te dire mais que je ne te dis pas directement à toi. En vrai, l'écris à toi, tu lirais même pas le quart de mes textes, j'aurais aucune réponse alors à quoi bon perdre mon temps. Ca m'aurait simplement poussée plus violemment dans une tornade de douleur encore plus grande qu'elle ne l'est déjà, si c'est possible bien sûr. Enfaite, maintenant que j'y pense, je crois qu'au plus profond de moi, j'attends une réponse ou une réaction. J'en sais rien. C'est compliqué de mettre des mots sur tout ce qu'on ressent mais ce qui est encore plus dur, c'est de définir ce qu'on attends comme impact des ces mots et de savoir si on veut vraiment qu'il soit lu ou non. Je mets à nu, à travers de mots, c'est beaucoup plus dur que se mettre à nu physiquement. Je me sens vulnérable, face à moi, face à lui. J'avais jamais fait ça, écrire sur mon histoire et encore moins sur un homme. Je regrette en rien de le faire, car je peux lui dire et vous dire indirectement tout ce que je ressens, tout ce que je ferais, tout ce que je donnerais...